SVV Collet-Luneau
Thierry ColletSéverine Luneau
Commissaires-priseurs
IVOIRE LIVE TOUR
Mercredi 21 Mai 2025 à 18h






IVOIRE est implanté, pour animer la vente diffusée en direct dans le monde entier via la plateforme
Interencheres. Les internautes pourront suivre les enchères en continu, passant de ville en ville, depuis leur
ordinateur. Elle rassemblera une soixantaine de lots sélectionnés dans toutes les disciplines, bijoux,
tableaux, sculptures, objets d’art, automobiles et motos de collection, horlogerie. Elle se déroulera au moment
des Journées Marteau, manifestation annuelle organisée par le Symev dans toute la France du 19 au 25 mai, et
sont destinées à démocratiser les ventes aux enchères.
D’un livre d’heures de Notre-Dame à l'usage d'Angers et de Paris, manuscrit enluminé datant de 1485-95 (IVOIRE
ANGERS estimation 15.000/20.000€), à une huile sur toile datant de 1972 de l’artiste coréen Kim Tschang-Yeul ,
célèbre pour ses gouttes d'eau à l'aspect quasi photographique, dont l’Œuvre a fait l’objet de nombreuses
expositions muséales dans le monde, (IVOIRE NANTES estimation 20.000/30.000€), en passant par un portrait de
Renée Kisling de 1918 par Moïse Kisling (IVOIRE REIMS estimation ......), le catalogue d’IVOIRE LIVE TOUR
rassemble des œuvres de qualité fraiches sur le marché de l’art
Lots Ivoire REIMS :
46 - CARTIER PARIS « TACHES DE PANTHERE » VERS 1915.
Montre-broche en platine (850 millièmes), onyx et diamants taille ancienne, dans un serti millegrain, avec sa broche barrette aux extrémités recourbées et son anneau (non signé), cordon (moderne), manque le coulant en onyx. Boîtier: rectangulaire en platine, le revers pavé de diamants taille ancienne et motif « tâches de panthère » en onyx dans un entourage d’une ligne de diamants, trois diamants poire en pampilles en bas. Couronne plate à 6h, cachée derrière la bélière double bride, sertie de diamants. Attache en T pavée de diamants et anneau serti de diamants taille ancienne et onyx. N° sur la carrure à l’extérieur: 14286, intérieur de la lunette 5950 et 14286, intérieur du fond de boîte: 207 et 5950. Cadran: argenté (repeint), larges index chiffres romains et minuterie intérieure chemin de fer peints, aiguilles ‘poire’ en acier bleui, signé Cartier, Paris. Mouvement: mécanique, cal. Jaeger, rectangulaire à coins coupés, décoration fausses côtes, 8 ajustements, 19 rubis, balancier bimétallique, spiral plat, signé Cartier Paris. Dim. 27 x 13 mm. Hauteur totale: 67 mm. Poids brut: 34,2 g. Provenance: a appartenu à Gabrielle Dorziat (1880-1979), célèbre actrice de théâtre et de cinéma à partir de 1936, elle joua dans plus de 70 films. Elle obtint le prix féminin du cinéma de la meilleure interprète en 1949. Amie de Coco Chanel et éprise de mode, elle fut l’une des premières à arborer le chapeau Chanel en 1912. Elle épousa au Caire en 1925, le Comte Michel de Zogheb, ami du roi Fouad. Un modèle identique dans les collections Cartier sous le N° WB 33 A 15. Vendue à M. Pierre Cartier. En 1914 apparaît pour la première fois une montre bracelet avec une décoration « panthère » en onyx et diamants sur la lunette, suivront d’autres modèles, jusqu’en 1917. Pour ce lot, la SC E & S PORTIER est assistée de Géraldine Richard, expert SFEP. Bibliographie: -L’ Art de Cartier, Musée du Petit Palais, 20 octobre 1989-28 janvier 1990, catalogue d’exposition à 1000 exemplaires, p. 152, n° 419. -Hans Nadelhoffer, Cartier, Editions du Regard, Paris, 2007, p. 297, n° 362 et 363. -Vassallo e Silva N., Cartier 1899-1949, le parcours d’un style, Skira Flammarion, 2007, p. 125, N° 71.
25.000 / 35.000 €
Lot 47 - Rare parure Belle Époque «à transformation»
En platine sertie de diamants et de roses formant :
Collier à décor de rinceaux avec un motif central formant pendentif, serti
de deux diamants taille ancienne d’environ 0,25 carat pour l’un et 0,20
carat pour l’autre à vue.
Longueur : 38,5 cm (dans ce cas une plaque non utilisée).
Ou deux bracelets :
L’un à décor de rinceaux, serti d’un diamant taille ancienne d’environ 0,15
carat (à vue)
L’autre à décor de baguettes, le fermoir seul à décor de rinceaux
Et une broche formée du motif central du collier précédent.
Poids total : 42,43 g
Le tout est accompagné de son écrin d’origine, avec son mode d’emploi
manuscrit et sa clé. Provenant d’une bijouterie rémoise datée 1908.
Remarque : Manque deux roses sur la parure.
5000/6000 €
Lot 48 - Moïse KISLING (1891-1953)
Portrait de Madame Renée KISLING, 1918
Huile sur toile signée en bas à gauche et datée 1918
65 x 54 cm
Au dos, porte une inscription manuscrite au feutre rouge « 460 »
Sûr le châssis deux inscriptions manuscrites « 5536 » et une étiquette ancienne collée « MAITRE BLACHE / Commissaire-Priseur 90 / 5, rue Rameau / Vente du 03 JUIN 1981 »
Porte au dos du cadre une étiquette ancienne collée « 63 »
Beau cadre en bois doré de style Louis XV probablement de la maison RG à Paris
Estimation : 80 000 / 100 000 €
Expert : Expertises Tellier, Paris / Marc-Henri TELLIER, membre de la CEFA
Provenance :
Collection Isis Kischka (1908-1973) à Montmorency ;
Vente Me Georges Blache à Versailles le 3 juin 1981, lot 90 ;
Vente Me Francis Dupuy à Honfleur le 1er janvier 2009, lot 63 ;
Collection particulière, France.
Bibliographie :
Joseph Kessel & Jean Kisling, Kisling 1891-1953, vol. I, Paris, Editions Jean Kisling, 1971,
n° 16, p. 143, illustré
Moïse Kisling naît le 22 janvier 1891 à Cracovie, ville faisant partie à cette date de l’Empire austro-hongrois. En 1910, il rejoint Paris et s’installe à Montmartre. Il se lie alors avec Modigliani, Braque et Max Jacob. En 1911, il voyage en Bretagne découvrant l’Ecole de Pont-Aven et rencontre le poète André Salmon. Un an plus tard, il séjourne à Céret où il retrouve Picasso et Juan Gris. Puis, il se lie avec Soutine et Cocteau. En 1913, il prend un atelier à Montparnasse.
Lors de la Première Guerre mondiale, il s’engage dans la Légion étrangère et Blaise Cendrars devient son ami. Gravement blessé lors de la bataille de l’Artois en 1915, il obtient la citoyenneté française.
Le 21 août 1917, à la marie du 5e arrondissement de Paris, Moïse Kisling épouse Renée Gros, née le 18 juillet 1894 à Besançon. Son père est un chef d’escadron en retraite de la Garde républicaine et sa mère est sans profession. Parmi les témoins à la cérémonie, sont présents Max Jacob et André Salmon.
Cette année-là, Modigliani peint un portrait de Renée Kisling qui est conservé au musée d’art de São Paulo au Brésil.
Notre portrait date de 1918, peu de temps après la célébration du mariage des époux Kisling. Dans notre composition, le peintre représente Renée en buste, de face, la tête légèrement penchée et tournée vers la gauche. Elle porte les cheveux courts avec une frange sur le front. Ses yeux sont bleus, comme le montrent plusieurs portraits d’elle réalisés par l’artiste. Elle est vêtue d’une tenue rouge et porte un grand châle multicolore : rouge, jaune, vert et rose. Son visage, légèrement géométrisé, notamment l’arête du nez, rappelle une caractéristique essentielle du cubisme toujours actif en 1918. Quant au fond, il est constitué d’un camaïeu de brun et se confond presque avec les cheveux de Renée d’une couleur légèrement plus claire. L’expression de son visage laisse transparaître une certaine tristesse. Nous savons que la situation matérielle du couple est difficile dans cette période de guerre. La consécration du peintre vient en 1919 avec sa première exposition à la galerie Eugène Druet à Paris du 27 octobre au 7 novembre, permettant ainsi aux Kisling d’oublier les préoccupations financières.
Deux œuvres de formats inférieurs, datant respectivement de 1918 et 1919, ont été adjugées en ventes aux enchères chez Aguttes à Drouot le 19 juin 2009, lot 78, et chez Sotheby’s à New York le 18 mai 2020, lot 96.
Moïse Kisling meurt à Sanary-sur-Mer le 29 avril 1953 et son épouse Renée le 31 juillet 1960 dans cette même commune.
80.000 / 100.000 €
Lot 49 -
ITALIE - TOSCANE. Atelier des DELLA ROBBIA. Milieu XVe - XVIe siècle
Tondo en terre cuite émaillée polychrome représentant la Vierge à l’enfant entourée de quatre séraphins sur fond bleu dans un encadrement formé d'une guirlande de feuillages, de pommes de pins, de fleurs et de fruits peints dans des tons verts et jaunes éclatants.
La vierge, vue à mi-corps est représentée avec une expression douce et mélancolique, la tête légèrement inclinée et les traits délicatement modelés. Sa chevelure ondulée encadre son visage et descend sur ses épaules. Sa tête est ornée d’une fine couronne fleurdelisée. Elle soutient dans une attitude pleine de douceur et de solennité l’Enfant Jésus entre ses deux mains. Celui-ci, debout, dans une posture naturelle la regarde avec un visage serein en tenant dans sa main droite une colombe avec une certaine tendresse. Le blanc pur des personnages est rehaussé de touches de manganèse pour définir la pupille des yeux, les cils et les sourcils. Quatre séraphins sont placés symétriquement de part et d’autre, deux en haut et deux en bas. Leur présence accentue le caractère sacré de la scène et rappelle les compositions de la peinture et de la sculpture de la Renaissance, où les figures célestes encadrent souvent la Vierge et l’Enfant.
Atelier des Della Robbia.
Fin XVe – Début du XVIe siècle.
D : 42cm
Éclats, sauts d’émail. Trou de suspension.
40000/60000€
Provenance : collection privée.
Un test de thermoluminescence qui sera remis à l’acquéreur a été effectué par le laboratoire Re.S.Artes en date du 22 juillet 2024 confirmant une datation entre 1460 et 1600.
À noter qu’un tondo en terre cuite polychrome et dorée d’une composition identique a été vendu à l’hôtel Drouot (Étude Giquello, 29 janvier 2025, lot 72).
Notre tondo est à rapprocher pour une grande partie de sa composition centrale à celui conservé au musée des Beaux-Arts de Nimes dit “Madone Foulc“ (inv. IP. 1278) attribué à Andrea Della Robbia (photo ci-dessous) avec toutefois des différences : le visage de l’enfant est présenté de face, il ne tient pas la colombe, les séraphins sont au nombre de deux et la vierge n’est pas couronnée ceci étant une différence majeure. En effet, la représentation de la Vierge tête couronnée est inhabituelle dans cette production et dans l’iconographie des Madones de cette période.
40.000 / 60.000 €
Lot 50 - DONNET ZEDEL
Torpédo 7 CV type G de 1931 carrosserie en trèfle 3 places peu courante. Le véhicule est équipé d’un moteur 4 cylindres. Numéro de série inscrit sur la carte-grise 10856.
Cabriolet qui a été restauré dans les années 80.
Entreposé dans un garage depuis plus de 20 ans, véhicule à remettre en route, moteur non bloqué.
Carte-grise française, même propriétaire depuis 1981.
Vendu en l’état sans contrôle technique.
8000 / 12.000 €
HÔTEL DES VENTES DE LA PORTE MARS
25, rue du Temple
51100 Reims
Tél : +33 (0)3 26 47 32 59
Fax : +33 (0)3 26 40 44 87
contact@hdvreims.fr
www.interencheres.com/51002
Horaires
Lundi - Vendredi :
09h00 -12h00 et 14h00 - 18h00
Samedi et Dimanche : Fermé
25, rue du Temple
51100 Reims
Tél : +33 (0)3 26 47 32 59
Fax : +33 (0)3 26 40 44 87
contact@hdvreims.fr
www.interencheres.com/51002
Horaires
Lundi - Vendredi :
09h00 -12h00 et 14h00 - 18h00
Samedi et Dimanche : Fermé