Vente aux enchères Militaria samedi 20 novembre 2021

Fer de guisarme, hallebarde, couleuvrine, miséricorde, pertuisane, esponton, dague, rapière, bombarde, anelace... autant de noms qui désignent des armes blanches, évocateurs d’un temps lointain où la guerre était un art. Près de la moitié des 400 lots que dispersera la maison de vente IVOIRE REIMS le 20 novembre prochain, provient d’une même collection centrée sur les armes de l’époque moyenâgeuse, avant l’apparition de l’arme à feu. Appelées aussi armes d’hast, composées d'une lame ou d'une pointe métallique fixée au bout d'un long manche, généralement en bois, appelé hampe, elles sont utilisées pour le combat rapproché. Ces pièces sont d’autant plus rares dans les ventes militaria qu’elles ont disparu ou ont été fondues au cours des siècles jusqu’à ce que Victor Hugo et Mérimée réhabilitent les objets du Moyen âge. Le collectionneur, un homme de 50 ans qui voyageait beaucoup dans son métier, les a collectées partout dans le monde depuis plusieurs décennies. C’est un changement de vie personnelle qui l’a décidé à s’en séparer.

Une collection d’armes blanches haute époque

Autre époque, autre collection. Parmi les armes à feu les plus recherchées par les collectionneurs figure ce rare fusil de Mousqueton de cavalerie de 1856. Napoléon III, qui avait une formation d’artilleur avait donné des crédits pour la recherche et ce fusil provient de la Manufacture Impériale de Châtellerault. Il est estimé 3000/5000€. Une autre pièce importante de la même période est une carabine révolver Colt patent, qui a la particularité de fonctionner comme un colt (estimation 2500/4000€). Enfin dans cette vente qui balaye toutes les époques et s’accorde à tous les budgets, les collectionneurs apprécieront ce blouson de pilote en cuir de l’US NAVY, guerre du pacifique, guerre de Corée, sur lequel figure un magnifique insigne d'escadrille peint monté d'origine (estimation 700/1000€).